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Bahamas (II) – goombay/calypso

La musique junkanoo est interprétée entre autres avec des tambours goombay mais ce mot désigne également un style de musique basé sur les percussions. Alphonso “Blind Blake” Higgs l’intégrait au calypso et jouait à l’aéroport de Nassau pour accueillir les touristes. Et dans le morceau suivant, il marie le tout à du rock !

Blind Blake – The Goombay Rock

Rendez-vous la semaine prochaine pour les musiques de Bahreïn !


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Haïti | Jamaïque | Bahamas (Sur la platine – Février 2010 – II)

Aujourd’hui, voyage dans les Caraïbes:

Gilzene & the Blue Light Mento Band, Sweet sweet Jamaica: groupe qui interprète le style un peu oublié du mento, musique de Jamaïque surtout populaire dans les années 40 et 50. Mélange d’influences africaines (chants de travail par exemple) et européennes (polkas et quadrilles), le mento a été pendant un moment l’équivalent du calypso de Trinidad (mais sans le commentaire social) pour être effacé par la suite par le ska et le reggae. Gilzene et son groupe proposent une musique rurale, assez simple avec guitare, banjo, harmonica et percussions, une musique joyeuse et chaloupée, dans un créole savoureux. Le disque est agréable mais la prestation désastreuse du groupe au Womex (le chant était archi-faux !) rabaisse quelque peu ma note. (Trois plages en écoute sur myspace) 5,5/10

Carlton Rara, Peyi blue est un métis franco-haïtien, tout comme son album qui a priori est très proche des rythmes et styles traditionnels haïtiens mais qui, à mon avis, intègre trop d’éléments du blues et certains travers de la chanson française, et à la longue, c’est lassant. “Un blues décidément haïtien” dit la pochette… mmmmh, j’ai un doute. (En écoute sur deezer et sur myspace) 4/10

Blind Blake and the Royal Victoria Hotal Calypsos, Bahamian songs: le troisième disque de la série caribéenne nous renvoie dans le passé, au début des années 50. Blake Alphonso Higgs, dit Blind Blake (à ne pas confondre avec le bluesman) est né aux Bahamas en 1915 et a eu une longue carrière de musicien, créant son propre style mélangeant folksong, calypso et jazz. Même si la musique a l’air légère, les paroles ne le sont pas toujours (Run come see Jerusalem parle de l’ouragan de 1929). Et même s’il jouait dans différents hôtels ou à l’aéroport de Nassau pour accueillir les touristes ou les grandes personnalités de ce monde, on est bien loin de la lounge et de la muzak actuelles ! Dans la sélection du jour tournant autour des Caraïbes, c’est le meilleur disque du lot, tout en légèreté et avec un esprit rétro délicieux. (Quelques extraits ici) 8/10